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La céramique dont la porcelaine est parente a des propriétés similaires parce que traitée elle aussi à haute température, fabriquée à partir d’argile naturelle mélangée à l’eau et d’autre matériaux pour la rendre souple pour la façonner. Pourtant elle reste plus dommageable lors d’éventuels impacts physiques ou chocs thermiques.
Les porcelaines ont en plus la particularité d’être cuites à hautes températures 2300° jusqu’à 2600°. Leur argile est raffinée, la température élevée, on obtient alors une matière plus dure, plus blanche, plus translucide, moins poreuse, plus résistante aux éclats et fissures que le grès ou la céramique.
Plus précisément, l’argile de la porcelaine est mélangée à du kaolin, du sable, du feldspath et d’autre matériaux encore tels que de la cendre d’os, du granit, du verre, de l’albâtre, du jade, etc. Selon la variété.
Les différentes porcelaines
Les types de porcelaine sont variés avec des caractéristiques propres à leur fabrication. Dans l’ensemble, tous les types ont vu le jour au cours du 18e siècle.
La porcelaine tendre est née en France au 18e, composée de kaolin, de feldspath et de craie, soumise à température un peu plus basse que la précédente, donc moins translucide et moins dure aussi. On a l’exemple de la porcelaine de Limoge, connue toutefois pour son éclat, sa finesse et sa blancheur. La porcelaine de Sèvre connue pour sa qualité de peinture.
La porcelaine Delft produite au cours du 17e aux Pays-Bas, réputée pour ses motifs bleus et blancs.
Puisque nous sommes en Europe, citons la porcelaine anglaise essentiellement décorée de motifs floraux, évoquant souvent les jardins britanniques.
La porcelaine de Meissen, une porcelaine dure fabriquée en Allemagne, réputée aussi pour sa blancheur, sa finesse, sa translucidité.
La porcelaine dure qui fut développée en Chine est composée de kaolin, de feldspath et de quartz, cuite à très haute température. Résultat lumineux, dure et translucide. On note la porcelaine de Jingdezhen depuis plus de 1000 ans, toujours d’actualité pour son éclat et sa finesse. La porcelaine issue de la dynastie Yuan (1271-1368), caractérisée par ses motifs sculptés en relief. Et puis celle descendante de la dynastie Ming (1368-1644), fine, translucide.
Au Japon la porcelaine a connu ses débuts au 17e siècle, on la reconnait à ses motifs fins et délicatement colorés.
On constate que l’Asie reste la référence ancestrale de la porcelaine.
Et la porcelaine d’os ?
C’est un type de porcelaine qui a été mise au point par un céramiste anglais entre 1789 et 1793. Cette porcelaine contient importante proportion de cendre d’os calciné, elle peut varier de 25% à 30% pour les produits, haut de gamme. Elle est remarquée pour sa finesse et sa translucidité exceptionnelle, sa dureté, avec toute relativité retenue bien sûre.
Et puis, voilà la new China Bone, celle-ci n’est autre que la Bona China commercialisée sous cette appellation pour promouvoir un matériau de haute qualité pour une vaisselle raffinée de table, c’est alors que les proportions de cendre d’os varient d’un fabricant à un autre.
Les atouts de la porcelaine
Belle blancheur plus ou moins intense selon la qualité, translucidité, durabilité, résistance et dureté plus importantes. Plus résistantes aux chocs thermiques et physiques. Moins poreuse, elle n’absorbe pas les odeurs et les tâches.
Pourquoi la porcelaine ?
Globalement, toutes les porcelaines, quelles que soient leurs différences, sont plus légères, leurs rebords sont plus fins que la céramique, plus translucide bien qu’à des degrés différents. Ce qui en fait dans nos sociétés un choix devenu populaire, car esthétique tout en étant solide et durable. De nos jours, on n’hésite plus à s’offrir une porcelaine qui valorisera nos logements et nos vies quotidiennes, chose impensable dans le passé, c’était réservé aux plus nantis. On pourrait même dire plus : la porcelaine est utilisée en hostellerie pour toutes ses qualités citées précédemment. Elle est aussi utilisée dans les revêtements anti-adhésifs dans les fours hollandais, les surfaces de cuisson en fonte, et autres ustensiles de cuisson, facilitant ainsi l’absence de produit chimique.
La chine reste le producteur de porcelaine le plus chevronné, il a derrière lui des siècles de pratique, un artisanat encore vivant malgré un haut débit, du à la demande populaire, il en résulte bien sûr un coût atténué.